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Histoire

JULES GARNIER

Géologue et prospecteur, ingénieur des mines, métallurgiste et industriel, mémorialiste estimable, Jules GARNIER fut surtout le découvreur des gisements de nickel néo-calédoniens.

Ancien élève de l’école des Mines de Saint-Etienne, il reçoit en 1863, mission de dresser un inventaire détaillé du potentiel minier de la Nouvelle-Calédonie. Au cours de sa prospection systématique du Territoire dans des conditions de sécurité souvent précaires, il ne tarde pas à remarquer une " roche verte, d’un bel éclat quand elle est pure " ; ce sera la " garniérite ", riche minerai de nickel.

En 1867, Garnier revient en Europe animé d’un bel enthousiasme et entreprend de faire connaître ses découvertes : expositions minéralogiques, publication d’un " essai sur la géologie et les ressources minéralogiques de la Nouvelle-Calédonie " où il insiste sur le rôle que pourrait jouer le nickel dans l’industrie.

Puis il prospecte les mines d’or du Colorado, le Transvaal, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Mais il revient bientôt à son minerai favori, le nickel.

En 1876 également, il met au point un procédé de fusion de ce minerai, dérivé de la métallurgie du fer et crée la " Société Française Anonyme pour le traitement des minerais de nickel, cobalt, cuivre et autres (système Jules Garnier) " dans le dessein d’exploiter industriellement le procédé.

Dans les nombreux brevets qu’il dépose, il décrit alors une métallurgie complète du nickel : traitements en haut-fourneau, au four à moufle ; affinage par voie sèche ou humide ; préparation d’un alliage industriel de fer et de nickel, etc... La métallurgie du nickel est née.

Les premiers minerais importés de Nouvelle-Calédonie sont traités à l’usine de Septèmes (Bouches-du-Rhône). Dans le même temps on édifie une fonderie à la Pointe Chaleix, près de Nouméa ; la première coulée y est faite en septembre 1877. La production se développe alors très rapidement. Garnier et ses associés sont à l’origine de la création en 1880 de la " Société le Nickel " dont la production atteint vite 1 000 tonnes par an de fonte à 60% de nickel.

* Richesse minière en Nouvelle-Calédonie de B.BROU

Nouvelles Editions Latines

Mise à jour : 7 mai 2015